Charlie, t'iras pas au paradis !
Chanson française – Gilbert Bécaud – 1970
Paroles de Pierre Delanoé
Musique de Gilbert Bécaud
https://www.youtube.com/watch?v=5Mr4T-FsFyI
https://www.youtube.com/watch?v=-Fyx5uV3_6I
https://www.youtube.com/watch?v=7ZPMhHg-m_s
https://www.youtube.com/watch?v=oMrXgdj8BJA
Je la regarde agenouillée
Oui,
je sais, ce n'est pas vraiment une Chanson contre la Guerre, mais c'est
une chanson extraordinaire en ce qu'elle annonçait à Charlie qu'il
n'ira pas au Paradis… C'était vers 1970. Depuis la chose se vérifie…
tous les fanatiques vous le diront : Charlie n'ira pas au Paradis ! Et
Lucien l'âne mon ami, pour rendre la chose plus crédible, pour rendre le
Charlie de Bécaud, plus Charlie-Hebdo, je me suis offert le plaisir
d'ajouter un vers de temps en temps.
Ah oui, et quoi ?, demande Lucien l'âne en levant sa queue en point d'interrogation majuscule.
Simplement,
deux tout petits vers dans la litanie… Car dans la chanson d'origine,
il y a une litanie qui commence par : Je pense à Marie… Peut-être même,
l'auteur , les auteurs ou un des deux auteurs, le chanteur, le public,
qui sait, y pensait aussi et que la chose était implicite… À lire le
texte de la chanson, c'est même certain ; sinon, quelles pouvaient bien
être les « mauvaises pensées » de ce Charlie-là. Un Charlie, soit dit en
passant, qui dit tout dret :
« Ton paradis, je m´en fous.
Mon paradis, c´est elle et c´est tout. »
Mais
quoi qu'il en soit, si ça allait sans le dire, ça va encore mieux en le
disant… Un homme est un homme, pardi ! Foin du politiquement correct !
Ah oui ? Et quoi donc ?, demande Lucien l'âne en tendant sa queue à la verticale en guise de point d'exclamation.
J'ai
dévoilé la pensée la plus intime de l'homme quand il convoite une
femme ; parfois même, quand il convoite un homme, d'ailleurs… Tout
simplement, j'ai ajouté aux parties de la dame que recense la chanson,
ici celles de la dénommée Marie – tout un symbole, d'ailleurs ce prénom.
J'ai donc ajouté aux parties de dame recensées, c'est-à-dire aux yeux,
aux mains, au cœur de Marie, j'ai ajouté : le cul de Marie.
Saramago
aurait apprécié, lui qui écrivit un Évangile selon Jésus Christ, où
l'amoureux Jésus avant de mourir en croix se mit à faire des cabrioles
avec Marie-Madeleine de Magdala… Peut-être, y a-t-il même au une
descendance...Qui sait ?
Mais
bien évidemment, on n'entendra pas parler du cul de Marie dans la
version chantée par Gilbert Bécaud et pour cause, pour son public et le
public, ça compte, c'était un garçon bien élevé et pas du tout dans le
ton d'Hara Kiri Hebdo, interdit après le bal tragique à Colombey et
re-né dans la même semaine Charlie Hebdo. Mais enfin, c'est bien de
Charlie Hebdo qu'il est question, ici. Une bonne raison de relever cette
chanson de ses cendres médiatiques. Et donc, par l'ajout de ces deux
vers, la litanie devient :
« Je pense à Marie,
Aux yeux de Marie.
Je pense à Marie,
Aux mains de Marie,
Au corps de Marie,
Au cœur de Marie,
Aux yeux de Marie.
Je pense à Marie,
Aux mains de Marie,
Au corps de Marie,
Au cœur de Marie,
Au cul de Marie...
Je pense à Marie-Louise. »
Je pense à Marie-Louise. »
En effet, Charlie n'aurait même pensé qu'à ça…, dit Lucien l'âne en agitant son cul et sa queue toujours verticale et tendue.
De plus, dit Marco Valdo M.I., je t'invite à examiner ce que dit le chœur, qui chante en un anglais, disons populaire…
« Come and get it
And get it now
If you don´t get it
You´re a paw »
And get it now
If you don´t get it
You´re a paw »
Peut-être qu'un plus lettré que moi pourrait en donner une traduction , mais enfin, on en comprend le sens.
Je
suis d'ailleurs persuadé, dit Lucien l'âne toujours aussi émoustillé, à
voir les rimes dangereuses de certains couplets qu'il s'agit d'une
chanson à double sens, si j'ose ainsi dire. Juste un ou deux exemples,
tirés de la chanson :
« J´arrive une heure avant la messe
Pour la joie de voir… » quoi ?, je te le demande. Ses fesses, évidemment ! Et je t'épargne les choses auxquelles renvoient les rimes en « ouille »...
Pour la joie de voir… » quoi ?, je te le demande. Ses fesses, évidemment ! Et je t'épargne les choses auxquelles renvoient les rimes en « ouille »...
Et puis aussi… à voir la demoiselle qui dans certaines vidéos, incarne la promise, c'est une demoiselle charmante, on y penserait bien aussi. M'est avis qu'ils ont dû bien rire dans leurs barbes, les auteurs et les interprètes de cette chanson. Cependant, ça n'a pas la puissance de la chanson de Ricet Barriet, celle qui présente le plus formidable cul de la chanson française : le célèbre Cul de la patronne [[39877]]: un cul qui aurait sans doute permis d'éviter le désastre de Waterloo en 1815, il y a tout juste deux siècles. Rappelle-toi :
« Il est beau le cul le cul le cul de la patronne
Un cul pareil à Waterloo
Et les Anglais l'avaient dans le dos »
Un cul pareil à Waterloo
Et les Anglais l'avaient dans le dos »
Dans le dos…, dit l'âne Lucien en riant de toutes ses dents. Vaut mieux aller voir ton commentaire à la chanson de Pierre Dac, elle aussi intitulée « Dans le Dos » [[48745]]. Et nous, du coup, grâce à ce cul de la patronne, on serait peut-être encore Français… on aurait sans doute évité deux Guerres mondiales… Mais
malheureusement, on ne refait pas l'histoire. Alors, reprenons notre
tâche et tissons le linceul de ce vieux monde cagneux, mal foutu, pudique, politiquement correct, asphyxié par les fois et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire