samedi 5 septembre 2015

DÉCLARATION UNIVERSELLE EN RÉNOVATION




DÉCLARATION UNIVERSELLE EN

RÉNOVATION





Voici sans doute un texte de base de cette Déclaration Universelle en rénovation :

Vers une déclaration universelle du bien commun de l’humanité (http://www.medelu.org/Vers-une-declaration-universelle).





Comme on le voit, dans son titre déjà, cette « Déclaration universelle du bien commun de l'humanité » pèche par son anthropocentrisme et aggrave-même la chose par son nombrilisme en concluant de façon hallucinante par :
« la Nature et son élément conscient, le genre humain. »




En plus, on notera au passage son angélisme quand elle propose tout ingénument d' « Interdire la guerre » (article 12), sans bien évidemment en mettre en cause les fondements et en restreignant la « Guerre » à son sens « militaire ». Autant jeter un caillou dans l'océan. Il suffit de parcourir le site des Chansons contre la Guerre et de lire, notamment, La Guerre de Cent Mille Ans, pour voir combien cette approche du phénomène de la guerre réduite à l'usage de la force des armes est insuffisante ; et pire, masque la réalité de la guerre elle-même. C'est aussi illusoire et trompeur que le « droit de la guerre » – lequel revient à établir les règles de « fair-play » de l'assassinat collectif. L'arbitre se contentant de siffler les fautes, de sermonner les mauvais joueurs et parfois même, de les sanctionner. Ce qui à l'évidence ne fera pas disparaître la pratique de ce « noble art ».

Anthropocentrisme et angélisme sont les deux mamelles des bonnes âmes.

Quant à nous, nous reprenons notre tâche qui consiste très simplement à tisser sempiternellement le linceul de ce vieux monde guerrier, exploiteur, anthropocentré, nombriliste, humaniste et cacochyme.








Heureusement !








Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane


L'âne de Baranquilla :
"
Quant à nous, nous reprenons notre tâche qui consiste très simplement à tisser sempiternellement le linceul de ce vieux monde guerrier, exploiteur, anthropocentré, nombriliste, humaniste et cacochyme."





UNE DÉCLARATION UNIVERSELLE




 DES DROITS 



DE TOUS LES ÊTRES VIVANTS



Je reçois ce matin une lettre de Micromega où il y a un article signé Yves Charles Zarka, intitulé « Pour une déclaration universelle des droits de l'humanité ». (http://temi.repubblica.it/micromega-online/una-dichiarazione-dei-diritti-dell%E2%80%99umanita/).

Son auteur relate l'idée que la France voudrait « actualiser » la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948. Fort bien. Mais une telle actualisation ne rencontrerait pas la critique fondamentale que nous avancions en présentant une déclaration qui vaudrait pour toutes les espèces et pas seulement, l'espèce humaine.

L'anthropocentrisme est un véritable danger (le plus grand sans doute) pour la vie organique sur cette Terre, qui nous est commune maison (Oikos, en grec).

Nous suggérons donc à ceux qui veulent – à juste titre – actualiser la Déclaration de 1948 (etc) de reprendre purement et simplement notre Déclaration universelle des droits de l'âne ou d'en reprendre la substance.


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

Âne artiste et républicain




Déclaration universelle des droits de 

l'âne

Chanson française – Déclaration universelle des droits de l'âne – Marco Valdo M.I. – 8 avril 2015




L'âne naît libre, égal et fraternel ;
Il rêve debout et ne croit pas au ciel.





Marco Valdo M.I. mon ami, tu devrais quand même expliquer comment on en est venu à cette « Déclaration universelle des droits de l'âne » ; ce n'est pas, dit Lucien l'âne en souriant, que je l'ignore, mais il me paraît important de l'expliquer à ceux qui la liront. D'autant que c'est la première fois qu'on la publie et qu'elle résulte – la chose est importante – de notre collaboration : celle d'un homme et d'un âne, chacun se portant garant pour son espèce.


Tout a commencé par une réflexion de Bernart Bartleby publiée ce 8 avril 2015 au matin dans les Chansons contre la Guerre. Réflexion qui disait très exactement ceci :

Per Marco Valdo M.I.: a quando la "Déclaration des droits de l'âne"?.


Ah, dit Lucien l'âne, il faudra donc y associer l'auteur de cette insidieuse et finalement, très heureuse question.


Cela est certain. Maintenant, Lucien l'âne mon ami, la suite de l'histoire de cette chanson. Dès que j'ai lu l'incitation de B.B., je me suis enquis de toi afin d'établir de commun accord cette déclaration en chanson, ne doutant pas un instant d'y parvenir aujourd'hui encore. De ce fait, j'ai envoyé un petit mot à Bartleby pour lui annoncer la chose et en quelque sorte relever son gentil défi. J'ai donc consulté l'autre déclaration universelle sur son site officiel, à savoir la publication par les Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948. J'aurais évidemment pu repartir de La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (DDHC) est un texte fondamental de la Révolution française, ou de celle la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qu'Olympe de Gouges a écrite en 1791 ou de celle de 1793. Ou m'appuyer sur la Convention européenne des droits , encore que cette dernière me paraisse un peu trop lourde dans son appareil. Je préfère m'en tenir aux principes. Cela dit, cela fait, en discutant avec toi presque mot à mot chaque vers afin de m'assurer de n'être pas trop anthropomorphe, car tel était le danger, l'écueil qu'il me fallait contourner, j'en suis venu à ce texte, dont je me plais à penser qu'il a de l'allure.


Et j'ai fait ce que j'ai pu pour t'aider, dit Lucien l'âne en opinant du bonnet. Mais, je t'en prie, poursuis ton explication.


D'abord, il me faut (et c'est bien le moins de le faire ici et maintenant) t'adresser mes plus vifs remerciements pour ton aide précieuse et ta vigilance. Quant au reste de mon explication… Oh, il n'y a plus grand-chose à en dire, si ce n'est qu'elle est faite – comme promis – dès ce soir et que nous avons – toi, moi, Bernart Bartleby, les Chansons contre la Guerre – l'honneur et le plaisir de l'éditer.


Voilà qui est dit, voilà qui est fait. Cependant, Marco Valdo M.I. mon ami, je voudrais éclairer un aspect de ce travail commun, à savoir que non seulement, cette Déclaration Universelle des droits de l'âne me concerne moi et tous les ânes, mais bien évidemment, c'est là le point important, toutes les espèces animales, y compris évidemment, je te l'accorde, l'espèce humaine. Comme il est dit dans son dernier couplet :

Les droits de l'âne sont universels.
Chacun, à quelque espèce qu'il appartient
Peut s'en prévaloir, peut y faire appel.
Ora e sempre : Resistenza ! L'âne y tient.


Remarque, Lucien l'âne mon ami, que si d'aventure, on appliquait cette Déclaration, non seulement, elle serait bénéfique pour toutes les espèces, l'humaine y compris, pour tous les êtres vivants de la Terre, mais aussi elle permettrait de maintenir – sans doute un peu plus longtemps – la vie organique, telle que nous la connaissons.


Maintenant, Marco Valdo M.I. mon ami, reprenons notre tâche – que nous avons d’ailleurs exécutée avec beaucoup d'attention en rédigeant cette déclaration – qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde anthropomorphe, unispécié, nombriliste et cacochyme.



Heureusement !



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane






L'âne naît libre, égal et fraternel ;
Il rêve debout et ne croit pas au ciel.
Par sa nature, l'âne est porteur
De raison, de conscience et de bonheur.

Habitant de la Terre hautement civilisé,
Être subtil et plein d’urbanité,
Joyeux, placide et de bonne volonté,
Il se doit d'être aimé et protégé.

Nul ne pourra le tenir en servitude ;
Nul ne pourra en faire commerce ou l'exploiter ;
Nul ne pourra lui infliger de torture ;
L'âne ne peut être arrêté, détenu ou exilé.

Doué d'intelligence, de courage et de ténacité,
L'âne ne peut être empêché de penser,
De parler et de répandre ses idées.
Il ne peut être évangélisé. L'âne est athée.

L'âne ne peut être tenu de voter ;
Nul ne peut lui imposer de collaborer.
L'âne ne peut être amené à déléguer sa liberté,
Ni à se soumettre à une autorité contre son gré.

Les droits de l'âne sont universels.
Chacun, à quelque espèce qu'il appartient
Peut s'en prévaloir, peut y faire appel.
Ora e sempre : Resistenza ! L'âne y tient.





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