mercredi 28 mai 2014

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE 12 mai 2014

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE
Dernières nouvelles du Catholand
12 mai 2014



LE VAINQUEUR : LE MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION


Version française des Dernières Nouvelles de l'UAAR – Union des Athées, Agnostiques et Rationalistes. (12 mai 2014) -
Texte italien : http://www.uaar.it/news/2014/05/12/clericalata-della-settimana-19-ministero-istruzione/



Précepte

Italiens, encore un effort pour devenir laïques !



Juste une petite note de terminologie pour expliquer le choix du mot « catholicade », comme traduction du mot italien de « clericalata ». À première vue, puisque le mot n'existe pas en langue française, il eût été plus judicieux de créer un néologisme à partir de la racine utilisée en italien, ce qui aurait donné : « cléricalade » et en effet, c'eût pu être très bien. Mais... c'eût aussi passer à côté de « la spécificité » italienne, à savoir que le pays et la population italienne sont depuis l'époque mussolinienne, dans un étrange mariage de l'Église et de l'État, mis sous l'empire catholique.
Dès lors, sauf à vouloir noyer le poisson et mettre sous le boisseau cette véritable captation, il nous est apparu que le mot « catholicade » rendrait mieux compte de la réalité de ces petits (et grands) faits.

Jusqu'à présent, le traducteur lisait avec le sourire ces catholicades recensées par les amis de l'UAAR, mais chemin de croix faisant, il s'est aperçu qu'elles décrivaient particulièrement bien une certaine ambiance, caractéristique des pays en proie à une « théocratite » et singulièrement, l'Italie, victime de la forme particulière de cette endémie qu'est la catholite. En fait, l'Italie souffre de « catholite aiguë ».

On publiera donc des catholicades au gré de nos disponibilités de temps. Mais revenons à la rubrique de l'UAAR.


Chaque semaine nous publions un petit dossier consacré à l'affirmation ou à l'acte le plus clérical de la semaine accompli par des représentants d'institutions ou de fonctions publiques. La rédaction est consciente que la tâche de trouver la catholicade qui mérite le prix est une entreprise ardue, vu le grand nombre de candidats, mais elle s'engage à fournir même dans ce cas un service à la hauteur des attentes de ses lecteurs. Au contraire, elle remercie en avance ceux qui signaleront d'éventuelles « perles ».





PREMIER PRIX DE CETTE SEMAINE :

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE EST CELLE DU

MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION QUI :


Dans une circulaire adressée à toutes les écoles a fait la propagande pour la rencontre du pape « avec le monde de l'école italienne », en définissant cette rencontre comme « un événement sans précédent ».

Un événement sans précédent ? Voilà qui rassure sur le passé, mais qui ne présage rien de l’avenir. Serait-il que dans l'esprit (on ne peut plus saint, en l'occurrence, de la Directrice générale), la chose serait amenée à se reproduire ? On n'ose supputer une réitération à répétition... Mais depuis la multiplication des pains, on peut s'attendre à tout... en Catholand.






Mentions spéciales :



LA MINISTRE DE L'INSTRUCTION QUI :

a d'abord déclaré à Radio Vatican qu'il faut soutenir les écoles libres ; puis, le soir de cet événement a transuillement conversé avec Mons. Nunzio Galantino sur TV 2000, émetteur de la Cei (Conférence des Évêques italiens).

En somme, la brave dame faisait « comme chez soi ». On se demande si des fois, elle ne croit pas qu'elle est Ministre de l'Instruction du Vatican ???? Mais où est la frontière du Catholand ?


LA COMMISSION NATIONALE POUR LES SOCIÉTÉS ET LA BOURSE (CONSOB) QUI :

a invité le cardinal Angelo Scola comme hôte d'honneur à son assemblée annuelle, au cours de laquelle il a disserté de l'éthique de l'économie et de la finance.

On croit rêver... C'est comme si on avait demandé à Al Capone de faire une conférence l'éthique fiscale ou sur la tempérance...
On vous le disait... En Catholand, à défaut de miracles, on a l'éthique souple.


LA COMMUNE DE RUBANO (PD) QUI :

a concédé à titre gracieux une partie d'un jardin public pour l'édification d'une chapelle votive dédiée à la madone de Medjugorje. Un associé Uaar a protesté en offrant au maire et aux assesseurs de cette généreuse commune le livre : « L'imbroglio de Medjugorje » de Raffaele Ascheri.
Comme dit le membre de l'Uaar (Stefano Marullo) : c'est une «  délibération qui ne semble pas émise par une administration communale, qui comme telle devrait être laïque, l'expression de tous les citoyens, tenants de toutes les religions, athées ou agnostiques. » 
Décidément, rien n'étonne en Catholand et surtout pas le fait que les tenants du catholicisme confondent allègrement le pays tout entier avec un territoire ecclésiastique. Dans le fond, si Dieu est partout, pourquoi pas dans le sol... Et tous comptes faits, pourquoi pas simplifier tout et en revenir aux États Pontificaux.

mardi 20 mai 2014

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE 5 mai 2014

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE
Dernières nouvelles du Catholand
5 mai 2014



LE VAINQUEUR : LES DÉPUTÉS GIAN LUIGI GIGLI ET PAOLA BINETTI 


Version française des Dernières Nouvelles de l'UAAR – Union des Athées, Agnostiques et Rationalistes. (5 mai 2014) -http://asinonuovo.blogspot.be/2014/05/la-catholicade-de-la-semaine-5-mai-2014.html


Précepte

Italiens, encore un effort pour devenir laïques !



Juste une petite note de terminologie pour expliquer le choix du mot « catholicade », comme traduction du mot italien de « clericalata ». À première vue, puisque le mot n'existe pas en langue française, il eût été plus judicieux de créer un néologisme à partir de la racine utilisée en italien, ce qui aurait donné : « cléricalade » et en effet, c'eût pu être très bien. Mais... c'eût aussi passer à côté de « la spécificité » italienne, à savoir que le pays et la population italienne sont depuis l'époque mussolinienne, dans un étrange mariage de l'Église et de l'État, mis sous l'empire catholique.
Dès lors, sauf à vouloir noyer le poisson et mettre sous le boisseau cette véritable captation, il nous est apparu que le mot « catholicade » rendrait mieux compte de la réalité de ces petits (et grands) faits.

Jusqu'à présent, le traducteur lisait avec le sourire ces catholicades recensées par les amis de l'UAAR, mais chemin de croix faisant, il s'est aperçu qu'elles décrivaient particulièrement bien une certaine ambiance, caractéristique des pays en proie à une « théocratite » et singulièrement, l'Italie, victime de la forme particulière de cette endémie qu'est la catholite. En fait, l'Italie souffre de « catholite aiguë ».

On publiera donc des catholicades au gré de nos disponibilités de temps. Mais revenons à la rubrique de l'UAAR.


Chaque semaine nous publions un petit dossier consacré à l'affirmation ou à l'acte le plus clérical de la semaine accompli par des représentants d'institutions ou de fonctions publiques. La rédaction est consciente que la tâche de trouver la catholicade qui mérite le prix est une entreprise ardue, vu le grand nombre de candidats, mais elle s'engage à fournir même dans ce cas un service à la hauteur des attentes de ses lecteurs. Au contraire, elle remercie en avance ceux qui signaleront d'éventuelles « perles ».



PREMIER PRIX DE CETTE SEMAINE :


aux DÉPUTÉS GIAN LUIGI GIGLI ET PAOLA BINETTI 



LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE EST CELLE DES LES DÉPUTÉS GIAN LUIGI GIGLI ET PAOLA BINETTI qui :

ont présenté un projet de loi qui entend « donner voix à l'embryon », en attribuant en outre des droits aux embryons « dont on entend déterminer la conception »

C'est-à-dire ?
C'est-à-dire précisément qu'il s'agit pour ces députés de donner voix en Justice à l'embryon conçu et dès lors en gestation, mais mieux encore à l'embryon imaginé – fantasme imaginaire, s'il en est. Encore un effort de ces croisés de la vie et ils pourront donner voix aux spermatozoïdes et aux ovules qui tous, bien évidemment, ont droit à la vie, tous sont des créatures de Dieu... Ou de son délégué Gabriel... Avec de tels défenseurs, les tribunaux ne désempliront plus. Et comme dit un commentateur italien, avec une telle loi, nous sommes tous potentiellement des criminels en puissance (c'est le cas de le dire...). Quant au pauvre Onan, vu son aimable pratique, il faut le poursuivre pour « crime contre l'humanité » ou carrément vu le nombre de spermatozoïdes éliminés , de génocide... Il est vrai à sa décharge (si j'ose ainsi dire) que dans son cas et sa pratique (fortement répandue, me dit-on), il n'y a pas intention de procréer... Or, ici aussi, seule l’intention constitue le crime... On ne pourra poursuivre. Reste évidemment qu'on peut accuser le spermatozoïde survivant du massacre de tous les autres... Ce doit être ça qu'on appelle le péché originel et la cause de la damnation... Les voix du seigneur sont incroyables...




Mentions spéciales :



LE SOUS-SECRÉTAIRE À L'INSTRUCTION GABRIELE TOCCAFONDI QUI :

s'oppose à la lecture du roman « Sei comme sei » (On est comme on est) au lycée Giulio Cesare de Rome et, interviewé par Radio Vatican, a promis « un approfondissement ». Décidément, l'Enfer n'est pas encore mort... Enfin, l'Enfer, cet endroit où les « bons pères » et le Vatican relèguent les livres sulfureux. La proscription n'est donc pas encore morte... Il est vrai qu'on est en Catholand...Le chœur des sous-secrétaires à l'Enseignement se portant au secours de l'Église, édifiant leurs autodafés et chantant :
« Les romans au feu et les profs au milieu ».
Comme quoi, la caque sent toujours le hareng...




LA MARCHE POUR LA VIE QUI :

s'est déroulée à Rome à l'instigation de catholiques intégristes pour protester contre la loi 194 (autorisant et réglementant l'avortement). On y rencontra des responsables politiques de droite : Fratelli d’Italia, Lega Nord e Forza Italia, parmi lesquels Giorgia Meloni, Maurizio Gasparri e Mario Borghezio et même le Pape.
« Au terme de la manifestation au pied de Regina Coeli, le Pape Francesco a salué « les participants à la Marche », en soulignant que l'initiative pro-life de « cette année a un caractère international et oecuménique ». « Félicitations et en avant !  », a conclu Francesco.


les « services » du Vatican ont une officine
dans presque chaque village du Catholand 


Et certains ne voient pas la main du Pape derrière toutes ces agitations et ne veulent pas la voir... On les comprend, ce serait enlever toute aura au prestidigitateur. En tous cas, il ne convient pas d'y voir la main d'un zouave pontifical... Cependant, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il faut rappeler quand même que les « services » du Vatican ont une officine dans presque chaque village du Catholand ; que d'aucuns s'efforcent de remettre au milieu du village global. Au fait que diriez-vous si un officier de police (par exemple) interrogeait sous le sceau du secret (bien évidemment !) régulièrement les habitants de votre village ou de votre quartier aux fins d'en connaître les secrets les plus intimes et de fourrer son nez dans les endroits les plus secrets... En y ajoutant une bonne dose de manipulation afin de vous mettre sur le droit chemin...


LE GOUVERNEMENT RENZI, QUI :

Accorde le bénéfice des « 80 Euros » mensuels destinés aux travailleurs dont le revenu (annuel) est inférieur à 26.000 Euros aux prêtres et autres personnages assimilés.




LORENZO FERRI, CHEF DE GROUPE DE FORZA ITALIA AU CONSEIL TERRITORIAL DE MEZZANO (RA), QUI :

a demandé d'installer un crucifix dans la salle du Conseil. Sa proposition a été rejetée.
Comme quoi, il ne faut pas désespérer de voir un jour la lumière éclairer les recoins sombres de la Catholie.
Mais le défenseur de la croix a tenu à expliquer le pourquoi du comment de son audacieuse proposition ; accrochez-vous, c'est dur comme du roc et et même, dit Lucien l'âne, du hard rock. Montjoie Saint Denis !, reprenons la Terre Sainte... « Au Christ Victorieux ! Au règne du Christ ! ». On en était resté là ! Mais le nouveau Croisé entend chasser les laïques et autres hérétiques des lieux politiques. Vade retro... Sauvons la civilisation ! Je lui laisse la parole, goûtons mes frères ce morceau de choix :
« Je tiens à préciser que je ne suis absolument pas un fanatique religieux , mais simplement je veux qu'en Italie, dans chaque endroit dans lequel se déroulent des activités politiques, on ne piétine pas les valeurs qui sont à la de base de notre culture et que ça plaise ou non à ces défenseurs du multiculturalisme et de la laïcité, le crucifix n'est pas seulement un symbole religieux mais un manifeste comportant une série de règles, de principes et de lois sur lesquelles se base notre civilisation ».
« Personnellement dans le crucifix, je vois une façon d'être des personnes civiques, des personnes qui respectent des idées et des traditions d'autrui, pour autant que celles-ci ne soient pas en conflit avec nos lois et, pourquoi pas, je vois même des hommes qui respectent la parité et la dignité des femmes, fermement convaincus que la liberté implique aussi de la responsabilité et des devoirs que souvent, ceux qui invectivent notre symbole religieux, oublient - ajoute le représentant bleu -. Vu qu'à Ravenne l'an passé, nous avons assisté à l'achèvement d'une gigantesque mosquée, je me demande : est-il si mal d'afficher au mur le symbole de notre religion et de notre culture ? »

On peut toujours lui signaler que vu le nombre de religions et autres sectes qui hantent l'humaine nation, il faudra prévoir de grands murs, ne sachant trop si le dieu des uns vaudra plus que celui des autres.




LE TRIBUNAL DE LA SURVEILLANCE DES PEINES DE MILAN, QUI :

devant choisir dans quelle institution Silvio Berlusconi prêtera ses « services sociaux », a donné suite à une recommandation du cardinal Angelo Scola, le vieux maître politique de l'ex-cavalier.
Toujours la même technique, comme pour les prêtres abuseurs en tous genres, on trouve toujours une place dans le giron de la Très Sainte Mère, laquelle est tellement bonne et compréhensive qu'elle pardonne à ses enfants qui ont fauté.
Pour ceux qui n'en croient pas leurs yeux : extrait de presse :

« Entre Silvio Berlusconi et le bureau de l'Exécution des peines du tribunal de Milan s'est interposé le diocèse du chef-lieu lombard. Plus précisément, le cardinal Angelo Scola en personne.
… L'archevêque serait intervenu personnellement dans le choix de l'institution, la Sacrée Famille de Cesano Boscone, à laquelle confier Silvio Berlusconi pour l'exécution de sa peine.
L'institut de Cesano Boscone est une émanation de la diocèse de Milan et où le même Scola s'était rendu, à peine nommé évêque, pour une rencontre avec le volontariat du diocèse...
Après des réunions et des discussions [ de diverses personnalités du catholand], le choix s'est fixé sur la Sacrée Famille de Cesano Boscone... structure créée en 1896 par un curé, le père Domenico Pogliani et sa paroisse. Maintenant c'est une institution qui emploie 2000 personnes, qui a toujours maintenu un rapport très étroit avec la Curie. Au point qui le président de la Sacrée Famille, le père Vincenzo Barbante, est l'ex-administrateur de la diocèse... »


LA « SEMAINE SAINTE À ISPICA » (SETTIMANA SANTA A ISPICA) QUI :

a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et dans le livre des célébrations de la région Sicile.
Ispica, durant les vacances de Pâques, devient la scène à ciel ouvert d’une magnifique fête, avec riches illuminations colorées et fanfares liées à chaque église. La Semaine Sainte est, pour les habitants, en même temps foi, tradition et folklore.



Bof, on trouve aussi au fameux patrimoine Mondial : les Gilles de Binche et le Canal du Centre, sans compter l'Ommegang, les kermesses aux boudins et les soupers aux moules ; la frite, le cervelas, Manneken-Pis, Jeanneke-Pis et Zinneke-Pis.
On vous disait bien que Catholand, c'est folklore et compagnie.

ZINNEKEPIS





jeudi 8 mai 2014

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE 28 avril 2014


LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE
Dernières nouvelles du Catholand
28 avril 2014



LE VAINQUEUR : LES INSTITUTIONS PAPISTES


Version française des Dernières Nouvelles de l'UAAR – Union des Athées, Agnostiques et Rationalistes. (28 avril 2014) -http://asinonuovo.blogspot.be/2014/05/la-catholicade-de-la-semaine-28-avril.html
Texte italien : http://www.uaar.it/news/2014/04/28/clericalata-della-settimana-17-istituzioni-che-finanziano-canonizzazioni/

Précepte

Italiens, encore un effort pour devenir laïques !



Juste une petite note de terminologie pour expliquer le choix du mot « catholicade », comme traduction du mot italien de « clericalata ». À première vue, puisque le mot n'existe pas en langue française, il eût été plus judicieux de créer un néologisme à partir de la racine utilisée en italien, ce qui aurait donné : « cléricalade » et en effet, c'eût pu être très bien. Mais... c'eût aussi passer à côté de « la spécificité » italienne, à savoir que le pays et la population italienne sont depuis l'époque mussolinienne, dans un étrange mariage de l'Église et de l'État, mis sous l'empire catholique.
Dès lors, sauf à vouloir noyer le poisson et mettre sous le boisseau cette véritable captation, il nous est apparu que le mot « catholicade » rendrait mieux compte de la réalité de ces petits (et grands) faits.

Jusqu'à présent, le traducteur lisait avec le sourire ces catholicades recensées par les amis de l'UAAR, mais chemin de croix faisant, il s'est aperçu qu'elles décrivaient particulièrement bien une certaine ambiance, caractéristique des pays en proie à une « théocratite » et singulièrement, l'Italie, victime de la forme particulière de cette endémie qu'est la catholite. En fait, l'Italie souffre de « catholite aiguë ».

On publiera donc des catholicades au gré de nos disponibilités de temps. Mais revenons à la rubrique de l'UAAR.


Chaque semaine nous publions un petit dossier consacré à l'affirmation ou à l'acte le plus clérical de la semaine accompli par des représentants d'institutions ou de fonctions publiques. La rédaction est consciente que la tâche de trouver la catholicade qui mérite le prix est une entreprise ardue, vu le grand nombre de candidats, mais elle s'engage à fournir même dans ce cas un service à la hauteur des attentes de ses lecteurs. Au contraire, elle remercie en avance ceux qui signaleront d'éventuelles « perles ».



PREMIER PRIX DE CETTE SEMAINE :

AUX INSTITUTIONS PAPISTES

LA CATHOLICADE DE LA SEMAINE EST CELLE DDES INSTITUTIONS

Qui ont dépensé au moins 11 MILLIONS d'Euros pour célébrer la canonisation des deux pontifes :




Les Dupont et Dupond du Vatican...


Mentions spéciales :



L'ATM, SOCIÉTÉ DE TRANSPORTS PUBLICS DE MILAN QUI :

a célébré la canonisation avec des billets de souvenir spéciaux



Pas valable pour la foire (Rho Fiera)...




L'EX DÉPUTÉ PD MARIO ADINOLFI QUI :

a lancé des cercles « Je veux ma maman » pour une « nouvelle résistance à gauche » caractérisée par la lutte « contre le mariage homosexuel, l'avortement, l'euthanasie, l'utérus en location et la fécondation « in vitro ».

Extrait de presse :

« Un réseau de cercles territoriaux contre le chaos éthique. Mario Adinolfi, ex député Pd et parmi les premiers soutiens de Matteo Renzi, a choisi le 25 avril pour présenter «Je veux ma maman », une association de groupes locaux qui entendent se battre pour la famille naturelle. Mais pas seulement : « Ce sera », lit-on dans une note, « un réseau contre le mariage homosexuel, l'avortement, l'euthanasie, l'utérus en location et la fécondation « in vitro ». 


Le Beau bébé à sa maman...



Ce « brave homme » resté en enfance n'arrive pas à sortir des jupes de sa maman (la « Sainte Mère »...). C'est ce qui explique sa peur panique de l'autre et de l'autrement... « Maman, j'ai peur ! ». Cet infantilisme est le fondement des religions.


L'ISTITUTO COMPRENSIVO DE PEDARA (CT) , QUI

a accueilli une urne contenant quelques restes de Karol Wojtyla (alias le pontife polonais, alias JPII). L'urne a ensuite été transportée en cortège dans les couloirs de tout l'établissement par un prêtre orné des parements sacrés. Ensuite a eu lieu une rencontre dans l'amphithéâtre (Dans un amphithéâtre, il y avait un macchabée, qui disait, qui disait … Ah, ce qu'on s'emmerde ici...) avec les étudiants.



L'urne à cendres papales :
À sens unique ?





L'HÔPITAL (PUBLIC) SAN MARTINO DE GÊNES OÙ :

un médecin objecteur a refusé les examens prévus à une jeune femme qui venait de subir une intervention d'interruption de grossesse.
L'affaire est plus grave qu'il paraît... Ce médecin objecteur non seulement n'a pas fait son travail, mais en plus a mis en danger cette jeune fille qui était confiée à ses soins. Il a fallu l'intervention de la police pur que la demoiselle puisse être soignée... Mais il est vrai qu'on est en Catholand... Voici ce qu'en dit la presse :



Gênes - Une jeune fille de 19 ans attend dans la salle du pavillon d'Obstétrique et de Gynécologie du San Martino. Elle a déjà reçu le second médicament prévu par la procédure pour l'interruption de grossesse pas chirurgicale, qui a commencé jeudi. À ce moment, en théorie, quelqu'un devrait lui faire une échographie et un examen global pour vérifier que les médicaments ont obtenu l'effet désiré et que l'avortement se soit effectivement produit. C'est un instant fort délicat : la jeune femme, fort probablement, est arrivée à faire ce choix en manière douloureuse et voudrait que tout se résolve au plus vite. Mais les choses ne vont pas comme il le faudrait, car dans le département, il n'y a personne qui veuille s'occuper d'elle.
On est le samedi avant Pâques. L'unique médecin présent (Salvatore Felis, 57 ans) est celui de garde, qui cependant est un objecteur de conscience et n'a aucune intention de soigner la patiente. Le médecin-chef Claudio Gustavino est informé du problème à temps, mais sous-estime la situation : il pense (on ne sait pas sur quelles bases) que le gynécologue, au-delà de ses idées au sujet des interruptions de grossesse, exécutera de toute façon les vérifications prévues. Et que la patiente donc sera libérée. Mais, comme c'était prévisible vu que le docteur Felis est un objecteur de conscience, il arrive tout le contraire : passent les heures et la jeune femme est abandonnée en salle commune. Toute seule, en compagnie des infirmières qui cependant ne savent rien et ils ne peuvent pas l'aider. Personne ne se donne la peine de lui expliquer ce qui arrive. Ainsi, à un certain point, en proie au découragement et au désespoir, il ne reste rien d'autre à faire qu'appeler la police. Arrivent les agents et seulement à ce moment, peu avant 18 heures, les responsables de l'hôpital, compris Gustavino, se bougent (en vitesse) pour trouver une solution. Résultat ? On trouve un docteur disposé à visiter la fille. Mais, entretemps, il est 19 h 30 quand elle peut finalement laisser l'hôpital. Ce qui est arrivé samedi passé n'est pas seulement un court circuit, une brèche dans le système d'organisation du département. Pas du point de vue de la jeune femme qui a vécu une expérience traumatique.
« Il y a eu une erreur - admet le médecin-chef Claudio Gustavino - la patiente avait tout le droit de pouvoir conclure le parcours commencé, comme cela avait été correctement indiqué sur son dossier médical. Pour le futur, je ferai en sorte que n'arrive plus une chose du genre et on organisera les roulements de sorte qu'il y ait une couverture totale, même dans les périodes plus difficiles de l'année comme Noël et Pâques ».

Choeur des médecins objecteurs et parjures de leur serment d'Hippocrate :
« Il est né le divin enfant... Jouez hautbois, résonnez musettes... 
Il est né le divin enfant... Chantons tous son avortement... »



À L'UNIVERSITÉ DE PISE qui :

a organisé un « parcours de formation pour les catéchèses » par la « mission jeunes » du diocèse.





De quoi s'agit-il ? Extrait de presse :

« Porter l'Évangile en dehors des murs de l'Église pour le faire parvenir où il risquerait de ne pas arriver...
Les missionnaires seront présents dans les rues, les écoles, les universités mais aussi dans les lieux nocturnes et tous les lieux de rassemblement des jeunes à Pise...
La Mission jeunes  « Esci Fuori ! » représente en outre le premier pas d'un parcours de formation sur la catéchèse que les enfants pourront suivre la semaine après Pâques au pôle F de la Faculté d’Ingénierie de l'Université de Pise...
Comme l'explique le responsable don Claudio Bullo ( est-ce l'inventeur du « bullisme » ? ) : « Ce sont des centaines de jeunes qui, chaque fois entrent à l'église pour prier sous l'image illuminée du Christ. Chacun d'eux découvre quelque chose qu'il ne pensait pas découvrir ».

On se demande bien quoi ? , dit le traducteur...
Oh, dit Lucien l'âne, comme ils sont placés, j'imagine qu'il s'agit de ce révèle la chanson :
« Jésus-Christ a une quéquette
Qu'est pas plus grosse qu'une allumette
Et qui lui sert à faire pipi
Vive la quéquette à Jésus-Christ ! »



À L'UNIVERSITÉ DE CATANE qui :

Dans une salle d'études a célébré une messe pascale impromptue, en suspendant les études et en évacuant les étudiants pour toute la matinée.






Extrait de presse :

Messe dans la salle d'études de Sciences Politiques.
Une étudiante : «  Nous avons été foutu dehors ». (15 avril 2014 – CT ZEN Catania)

La célébration de la Pâque, organisée par le directeur du département d'Unict Giuseppe Barone, n'a pas été communiquée aux étudiants qui, le matin, emplissaient comme toujours la salle de Dusmet. « Jusqu'à 12 heures, lorsque nous avons été évacués pour le début de l'opération», dénonce l'une d'entre eux.


Une messe pour les professeurs, le personnel et des étudiants en prévision de la Pâques dans la salle d'études du département de Sciences politiques de l'université de Catane. Mais personne n'avait averti les étudiants . « Il n'y a pas eu d'avis et on a été été évacués peu avant 12 heures... », dénonce C., un étudiant. La messe, organisée par le directeur du département Giuseppe Barone et officiée par le père Giuseppe - curé de l'église de San Francesco Di Paola – a été communiquée aux étudiants en train d'étudier dans la salle de Dusmet seulement le matin à 10 heures. « On nous a priés de nous déplacer dans d'autres salles ou de sortir du bâtiment pour ne pas déranger », conclut la jeune fille.