ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU
Version française – ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne - Qui Dio non c’è - Claudio Baglioni – 1990
Des heures à plat ventre
Et le train électrique tournait
et quand il déraillait
J'en souffrais un peu
|
Brumeuses fourmilières de maisons
Puanteur brûlée en ville
ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU
Boue de rues furonculeuses
Christs et Maries sans piété
Âmes baveuses dispersées
Humanité saoule des bars
ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU
Nuit de bras piqués
Rues de crack désespéré
Pages de livre
Une douloureuse mécanique à tourner
Sans avoir tout pigé
Sans rien se rappeler
Des heures à plat ventre
Et le train électrique tournait
et quand il déraillait
J'en souffrais un peu
Et le train électrique tournait
et quand il déraillait
J'en souffrais un peu
Viados aux voix fausses
Lumières menteuses de réclame
ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU
Visages pluvieux des murales
Raclement de lame sous le tram
J'ai vécu des jours opaques
Comme les poivrots emploient
Pour se tenir les réverbères
Pas pour leur lumière.
Fin des retransmissions
Et j'allais au lit
Avec un linge humide sur la poitrine
De tristesse en moi
Et j'allais au lit
Avec un linge humide sur la poitrine
De tristesse en moi
Ainsi va le monde
On ne le fait pas le monde
C'est lui qui nous fait, le monde
Combien de fois moi,
Renégat, je l'ai cherché.
Ce Dieu qui ne m'a jamais cherché
Et je voulais seulement un signe
Mais le ciel est comme un vieux fou
Renégat, je l'ai cherché.
Ce Dieu qui ne m'a jamais cherché
Et je voulais seulement un signe
Mais le ciel est comme un vieux fou
Avec un assistant serpent
ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU
Payer le prix continuellement
Se sentir toujours un hôte
ICI, IL N'Y A PAS DE DIEU
Payer le prix continuellement
Se sentir toujours un hôte
À voler le feu
On s'y brûle les vies
Mais un peu d'air pour vivre
On respire même des blessures
Doucement j'entrais dans la pièce
Au grain à sécher
Et je roulais dedans
La tête en bas
Ainsi va le monde
On ne le fait pas ce monde
C'est lui qui nous fait, ce monde
On s'y brûle les vies
Mais un peu d'air pour vivre
On respire même des blessures
Doucement j'entrais dans la pièce
Au grain à sécher
Et je roulais dedans
La tête en bas
Ainsi va le monde
On ne le fait pas ce monde
C'est lui qui nous fait, ce monde
Combien de fois moi,
Renégat, je l'ai cherché.
Ce Dieu qui ne m'a jamais cherché
Qui dormit dans les montagnes
Dans les plantes, il respira
Qui rêva avec les animaux
Et avec l'homme, s'éveilla
Renégat, je l'ai cherché.
Ce Dieu qui ne m'a jamais cherché
Qui dormit dans les montagnes
Dans les plantes, il respira
Qui rêva avec les animaux
Et avec l'homme, s'éveilla
Et s'il m'avait jamais plu
De boire
J'aurais appris à le faire
Et alors Dieu, bois avec moi,
Trinque avec moi.
De boire
J'aurais appris à le faire
Et alors Dieu, bois avec moi,
Trinque avec moi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire