LA
CATHOLICADE DE LA SEMAINE
30
juin 2014
DERNIÈRES NOUVELLES DU CATHOLAND
LE
VAINQUEUR : Massimo Bitonci (bis repetita)
Version
française des Dernières Nouvelles de l'UAAR – Union des Athées,
Agnostiques et Rationalistes. (23 juin 2014)
- http://asinonuovo.blogspot.com/2014/07/la-catholicade-de-la-semaine-30-juin.html
Texte
italien : http://www.uaar.it/news/2014/06/30/clericalata-della-settimana-26-massimo-bitonci/
Précepte
Italiens,
encore un effort pour devenir laïques !
Juste
une petite note de terminologie pour expliquer le choix du mot
« catholicade », comme traduction du mot italien de
« clericalata ». À première vue, puisque le mot
n'existe pas en langue française, il eût été plus judicieux de
créer un néologisme à partir de la racine utilisée en italien, ce
qui aurait donné : « cléricalade » et en effet,
c'eût pu être très bien. Mais... c'eût aussi passer à côté de
« la spécificité » italienne, à savoir que le
pays et la population italienne sont depuis l'époque mussolinienne,
dans un étrange mariage de l'Église et de l'État, mis sous
l'empire catholique.
Dès
lors, sauf à vouloir noyer le poisson et mettre sous le boisseau
cette véritable captation, il nous est apparu que le mot
« catholicade » rendrait mieux compte de la réalité de
ces petits (et grands) faits.
Jusqu'à
présent, le traducteur lisait avec le sourire ces catholicades
recensées par les amis de l'UAAR, mais chemin de croix faisant, il
s'est aperçu qu'elles décrivaient particulièrement bien une
certaine ambiance, caractéristique des pays en proie à une
« théocratite » et singulièrement, l'Italie, victime de
la forme particulière de cette endémie qu'est la catholite. En
fait, l'Italie souffre de « catholite aiguë ».
On
publiera donc des catholicades au gré de nos disponibilités de
temps. Mais revenons à la rubrique de l'UAAR.
Chaque
semaine nous publions un petit dossier consacré à l'affirmation ou
à l'acte le plus clérical de la semaine accompli par des
représentants d'institutions ou de fonctions publiques. La rédaction
est consciente que la tâche de trouver la catholicade qui mérite le
prix est une entreprise ardue, vu le grand nombre de candidats, mais
elle s'engage à fournir même dans ce cas un service à la hauteur
des attentes de ses lecteurs. Au contraire, elle remercie en avance
ceux qui signaleront d'éventuelles « perles ».
PREMIER
PRIX DE LA SEMAINE :
(pour la deuxième fois consécutive)
LA
CATHOLICADE DE LA SEMAINE EST CELLE
DE
MASSIMO BITONCI , MAIRE DE PADOUE
Le
néo-maire de Padoue Massimo Bitonci (Ligue Nord) a écrit et envoyé
aux quatre vents la proclamation qui suit :
« Padoue
: maintenant dans tous les édifices et les écoles un beau Crucifix
obligatoire offert par la Commune ! ». Avec une malédiction
annexe : « #Guaiachilotocca » « Gare à qui le
touche ».
Déjà
épinglé la Catholicade précédente, comme on l'a vu, Massimo
Bitonci est au sens strict du mot un demeuré, un demeuré aux
temps où l'ÉCAR (Église Catholique Apostolique Romaine) s'imposait
par la force et les bûchers aux populations réticentes. Cependant,
ce croisé recrucifié ici-même (D'accord, il n'est pas certain
qu'il connaisse Nikos Kazantzakis), ce croisé du crucifix se veut
moderniste et entend répandre sa bonne parole par les nouvelles
voies de la communication. Mal lui en prend...
À
Padoue, même à Padoue et à visage découvert, il y a des gens qui
s'opposent aux velléités hégémoniques et catholiques (ou
l'inverse) du maire léghiste, raciste, en somme et pour tout dire :
fasciste (Ah, les accords du Latran...). Ces hérétiques réticents
aux largesses d'édiles argumentent pas à pas et ne mettent
assurément pas de gants... On y entend aussi des noms d'oiseaux. En
somme, comme pour d'autres combats, on voit poindre une résistance
(Ora e sempre : Resistenza !) qu'on dira « citoyenne »
pour user d'un terme à la mode et surtout, voici que surgit au grand
jour une mobilisation laïque individuelle. On peut enfin l'entendre
au travers des réseaux télématiques qui ne peuvent plus être mis
sous contrôle par ceux qui détiennent les clés de Saint Pierre ou
celles du monde temporel. Les grandes cathédrales médiatiques
s'écroulent ; les grandes structures sociétales (les piliers ;
les organisations ; les institutions) entrent en désuétude.
Elles n'arrivent plus à canaliser l'eau de la vie qui se répand et
vivifie tout le territoire en dehors de leur emprise . Le Catholand
se craquelle. Telle est la leçon de Padoue.
Extrait
d'une des multiples interventions hérétiques:
Il
s'agit d'une intervention sur le Fesse-Bouc du maire Bitonci, c'est
un commentaire pimenté d'une dame ou demoiselle, je ne sais, mais
assurément laïque. Elle se dénomme Mo Meruf et répond
tranquillement à un certain Fausto... lequel n'a certes rien à voir
avec le célèbre Docteur Faust, qui entretenait, je le rappelle,
d'excellentes relations avec le Diable.
Je
cite d'abord le texte italien :
« Mo
Meruf : Signor Fausto, a me non frega un fico secco
della sua o della "di chiunque si voglia" religione. Io non
mi ritengo facente parte della sua congrega, e come me conosco
tantissimi altri cittadini italiani che non vogliono avercene niente
a che fare. Che facciamo? Siccome l'Italia è un paese che ha
una forte tradizione culinaria appendiamo effigi di pizze in giro per
tutto il paese? Ma certo che non si deve sentire offeso se va all'
estero e vede le bandiere di quei paesi sventolare!!! Ma di cosa
stiamo parlando??? Si trova appunto all' estero! Che idiozia! Ma
guardi che un cittadiano italiano,musulmano o ateo o satanista
o.....non è meno italiano di lei! Guardi che non è che i cristiani
sono più belli o bravi solo perchè sono in maggioranza......Si da
il caso che i cittadini qui invece siano TUTTI italiani, e tutti
uguali davanti alla legge. Questa cosa del crocefisso fa proprio
pena.. »
et
la version à peu près correcte que j'en donne :
« Mo
Meruf (c'est le nom de l'intervenante) : Monsieur Fausto, je
n'en ai rien à cirer de votre ou de « de n'importe quelle »
religion. Je ne considère pas que je puisse faire partie de votre
congrégation, et je connais beaucoup d'autres citoyens italiens qui
comme moi s'en tamponnent. Qu'allons-nous faire ? Puisque l'Italie
est un pays qui a une forte tradition culinaire, accrocherons-nous
des effigies de pizzas tout partout dans tout le pays ? Certes qu'on
ne doit pas se sentir offensé quand on va à l'étranger et qu'on
voit les drapeaux de ces pays flotter au vent ! ! ! Mais de quoi
parlons-nous ? ? ? On y est justement à l'étranger ! Quelle idiotie
! Mais comprenez qu'un citoyen italien, musulman ou athée ou
sataniste ou ..... n'est pas moins italien que vous ! Les chrétiens
ne sont pas plus beaux ou meilleurs seulement parce qu'ils sont en
majorité ... Il se fait que les citoyens ici par contre sont TOUS
italiens, et tous égaux devant la loi. Cette histoire de crucifix
est à pleurer. »
Cette histoire de crucifix est à pleurer |
Mentions
spéciales :
MAURIZIO
BRUNO, NOUVEAU MAIRE PD DE FRANCAVILLA FONTANA (BR), QUI :
Extrait
de presse :
« Nous
avons décidé de supprimer la Tares sur les lieux de culte ... Qui
administre une ville a le devoir de prendre des décisions dans
l'intérêt de la communauté, en raisonnant et en approfondissant
les questions. Le Tares établi sur les lieux de culte, l'année
passée, a mis à genoux les paroisses, avec ses chiffres exorbitants
et ne répondant pas à des critères raisonnables. On a donc
décidé de ne pas reproposer tel choix, car nous considérons très
importante la fonction des paroisses, ... On ne peut pas se
demander aux paroisses, comme il arrive très souvent, de suppléer
aux carences de l'État ou même de l'administration (communale) et
ensuite leur asséner de contributions sans critère. »
Activité paroissiale à Francavilla Fontana |
Voici
une intervention politique typique de Catholand. Alors que l'année
précédente, compte tenu de la situation de la Commune, le préfet
avait imposé que les paroisses payent les taxes comme tous les
citoyens de la Commune, le Maire abolit cette taxe en invoquant
l'utilité des paroisses – comme si les artisans, ouvriers,
commerçants... les habitants n'avaient aucune utilité – en ce
qu'elles suppléent aux services communaux absents ou déficients...
Il ne lui viendrait pas à l'idée de consacrer les fonds en question
et tous ceux qui sont distribués aux paroisses, à mettre en place
des services publics de qualité. La commune remplirait alors – et
alors seulement – son rôle d’administration publique et dès
lors, forcément laïque, auprès de l'ensemble des citoyens, en ce
compris ceux qui, comme on dit par ici, « ceux qui ne vont pas
à messe ».
LE
CONSEILLER COMMUNAL DE SENIGALLIA (AN) MAURIZIO PERICINI (UDC) QUI :
a
proposé le jumelage de la ville avec Lourdes (France). La
coordinatrice de son parti, Francesca Francesconi, a appuyé
l'initiative en soutenant que sans le dogme de l'Immaculée
Conception, inventé par leur concitoyen le pape Pie IX, les
présumées apparitions mariales de Lourdes n'auraient pas la même
signification : d'où le « lien historique » entre les
deux villes.
PIE IX, l'inventeur de l'Immaculée Conception
Extrait
de presse :
« Favoriser
le tourisme religieux est un des objectifs de la proposition d'un
jumelage entre Senigallia et Lourdes – ajoute Maurizio Perini
-. En même temps, nous voudrions valoriser culturellement la
ville et la faire connaître plus à l'étranger, tout en
rappelant dignement la figure du pape Pie IX. »
LE
CONSEILLER RÉGIONAL ET COMMUNAL DE BARLETTA GIOVANNI ALFARANO (FORZA
ITALIA), QUI :
a
demandé que l'administration communale paye les dettes pour la fête
patronale de 2012 : « une situation qui mine la sérénité de
qui, tous les ans, de manière volontaire et gratuite, se prodigue
pour que la fête puisse se réaliser en commémorant au mieux les
saints patrons de la ville […] À être principalement lésé,
c'est l'image de notre ville et de notre commune encore une fois en
retard de paiement vis-à-vis de ses fournisseurs de services ».
Extrait
de presse :
« Il
s'agit de dettes d' environ 60.000 euros se rapportant à la fête
patronale de 2012. Deux ans sont passés et de la Commune de Barletta
encore rien ! », met en garde Alfarano. « Entretemps au
local du Comité des Fêtes Patronales sont arrivées des lettres
d'avocats et des injonctions à payer. … La fête patronale, en
effet, est un important moment religieux et de foi pour la cité. »
un important moment religieux et de foi pour la cité |
À
ce prix-là, les citadins de Barletta apprécieront.
Il
y a des arguments étonnants pour tout qui ne vit pas en Catholand.
Que la fête patronale, c'est-à-dire celle du saint local inventé
par la paroisse, in illo tempore, afin de court-circuiter les petits
dieux locaux auxquels se référaient les gens du lieu, que cette
fête soit un instant religieux et de foi, personne n'en a jamais
douté... Mais qu'il soit imposé à la commune et qu'elle doive le
financer, c'est de l'indécence. Qu'on fête ses saints, en famille,
passe encore – c'est une affaire privée, mais sur la place
publique et aux frais de la collectivité, là on déborde.
LA COMMUNE
DE BISCEGLIE (BT) QUI :
financera
la Fête des Saints à hauteur de 30.000 euros, mais au comité
organisateur cela ne suffit pas encore ; comme il engagera
des frais pour 79.000 euros, il demande à la Commune d'augmenter
ultérieurement l'allocation.
En
gros, comme partout en Catholand, l'affaire rejoint celle de Barletta
et l'argumentation de la commission diocésaine, chargée de la fête
en l'honneur des saints Mauro, Sergio et Pantaleone, est la
même... La fête coûte plus cher, à la Commune de payer la
différence . Le président de la Commission, Tommaso Fontana, ajoute
sournoisement « sans la contribution de la Commune, il n'y
aura plus de fête patronale ». En français, on appelle ça du
« chantage ».
À
SOVERATO SUPERIORE E SOVERATO MARINA (CZ) OÙ :
se
sont déroulées deux processions pour le Corpus Domini. À
la première, ont institutionnellement participé deux conseillers
communaux ; à la deuxième, le maire Mimmo Cosentino (à la
tête d'une liste civique soutenue par les Pd et de Ncd), auquel le
curé a demandé et obtenu de s'enlever la bande tricolore.
Corpus Domini |
LE
SÉNATEUR CARLO GIOVANARDI (NCD) QUI :
a
participé à une manifestation des Sentinelle in piedi (Les
Sentinelles debout), opposée à l'approbation d'une loi contre
l'homophobie.
Mais
enfin, dit Lucien l'âne, il n'est pas difficile de comprendre
l'élémentaire syllogisme : À supposer que Dieu existe (ce que
je ne pense pas), mais c'est l’opinion de ces gens-là (comme
disait Brel : « chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense
pas, on prie ») et qu'il est le créateur universel (c'est
aussi l'opinion de ces gens-là, qui ne pensent pas, mais qui
prient), il faut bien lui attribuer aussi la création de la
sexualité (hétéro ou homo, quelle qu'elle soit) et il n'y a donc
aucun sens à reprocher à qui que ce soit d'en être ou de ne pas en
être – de l'une ou l'autre de cette manière d'être.
L'Église mobilise le ban et l'arrière-ban
Les-dites Sentinelles sont encore un de ces multiples groupes de catholistes qui mènent les combats d'arrière-garde contre l'évolution de la société vers une société plus humaine et moins divine.
Les Sentinelles sont une des manifestations de ces mouvements mis en place par l'Église, ses agents (Pape, archevêques, évêques, prêtres, curés, sacristains, diacres, moines, bonnes sœurs)... et ses réseaux, qui enserrent tout le territoire et pas seulement, en Catholie, constitués par les paroisses, évêchés, écoles, universités, hôpitaux, associations diverses... pour protéger ses privilèges et les immenses revenus que l'ÉCAR (Église Catholique Apostolique Romaine) tire des États, Villes, Communes... Comme on doit le constater, il s'agit là d'un État dans l'État... à défaut d'être l'État.
Comme quoi, le vieux combat laïque et anticlérical n'est pas du tout obsolète, comme on essaye de le faire croire. Mais il y a déjà tellement de choses qu'ils ont voulu faire croire...
LE SITE
DE L'ISTITUTO NAZIONALE DI ASTROFISICA QUI :
s'est
montré enthousiaste des paroles du pape Francesco sur la science.
Extrait
de presse :
Partager
les connaissances sur l'Univers
« Il
est juste que tous les peuples aient accès à la recherche et à la
formation scientifique et que tous puissent jouir des bénéfices de
la science ». Le Pape Francesco l'affirme dans le discours
adressé aux participants au cours organisé par l'École
d'Astrophysique de la Specola Vaticana [ Notons au passage que la Specola Vaticana si elle est certes un institut d'astrophysique, elle n'est pas n'importe quel institut d'astrophysique. C'est celui du Vatican et qui plus est, un établissement de la Compagnie de Jésus. Il entretient avec la science à peu près les mêmes rapports que l'Inquisition avec Galilée. On constatera la distance astronomique qu'il y a entre la conception de la science de Bergoglio, une "science", fille de Dieu et de la Foi et le principe moteur de la science telle qu'elle vit dans le reste du monde : le principe de libre-examen, qui s'énonce couramment ainsi : "la pensée ne doit jamais se soumettre à un dogme"... N'allons pas plus loin... La messe est dite...] Bergoglio continue : « C'est un défi qui
nous engage tous, spécialement les scientifiques »... le
Pape souhaite que « les sciences puissent être un moyen
approprié et efficace pour promouvoir la paix et la justice. C'est
même pour cela que l'Église est engagée dans un dialogue avec les
sciences, à partir de la lumière offerte par la foi, puisqu'elle
est convaincue que la foi peut élargir les perspectives de la
raison, en l'enrichissant ».
Dans
ce dialogue avec les sciences, « l'Église se réjouit de
l'admirable progrès scientifique, en reconnaissant l'énorme
potentiel que Dieu a donné à l'esprit humain, comme une mère –
explique Francesco [ le pape, pas mon petit-fils] (mais à propos, de quel sexe finalement est
Dieu ? On me dit généralement que c'est le Père et le voici,
dans la bouche du pape, devenu Mère... La confusion s'installe) –
il/elle se réjouit (toujours comme une Mère, je suppose) et il/elle
est à juste titre orgueilleu(se)x lorsque ses fils croissent en
sagesse, en âge et en grâce ».
« ...
Seule une très petite partie de la population mondiale a accès à
de telles connaissances, qui ouvrent le cœur et l'esprit aux grandes
interrogations que l'humanité depuis toujours se pose : d'où
venons-nous, où allons-nous, quel sens a cet univers de cent mille
millions de galaxies ? La recherche de réponses à ces questions
nous prépare à la rencontre avec le Créateur, Père bon (il
redevient Père – est-il hermaphrodite?), puisque nous vivons
dedans (?), nous bougeons et nous existons ».
Pour
ce qui est des questions philosophiques anciennes : « Qui
sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où
allons-nous ? »... Dès la plus haute Antiquité, Mordicus
d'Athènes répondait : « Je suis moi, je viens de chez
moi et je rentre chez moi ».
Cela dit, mon petit père,
il faut lire un peu au-delà de la première ligne... Le discours de
Francesco (le pape, pas mon petit-fils), c'est le discours que le
loup au lit, déguisé en Mère Grand, fait au petit Chaperon
Rouge... Et le petit Chaperon rouge un peu curieux demande : «
Dis le Pape, pourquoi t'es si conciliant et si souriant ? »
Un pape honnête répondrait : « C'est pour mieux te tromper mon enfant... »
Un pape honnête répondrait : « C'est pour mieux te tromper mon enfant... »
Dis, Francesco (le pape, pas mon petit-fils), pourquoi tu souris ?
C'est pour mieux te tromper...
Mais au fait, de quel ordre religieux est issu le joyeux Francesco (le pape, pas mon petit-fils) ? Comme dit Wiki : Il est le premier pape issu des rangs de la Compagnie de Jésus... Un jésuite donc. Ça veut tout dire...
À
ce propos, on racontait naguère à Namur, l'histoire du père
jésuite, venu de Rome, qui descendant du train, devait se rendre aux
facultés Notre-Dame et qui demandait son chemin à un habitant du
lieu, lequel lui répondit : « Mon père, vous n'y
arriverez pas facilement... C'est tout droit ! » Le
jésuite, comme on dit par chez nous, est un toursiveu.
Et
un petit supplément gratuit :
À
BOLOGNE, LE TERRORISME CATHOLISTE CONTINUE :
On
en parlait ici même l'autre jour... La guerre menée depuis des
années par les groupes terroristes catholistes (on appellera
catholistes, les catholiques qui terrorisent les autres : catho
ou non) contre le Centre d'IVG de Bologne à coups de prières, de
rosaires et de pancartes se poursuit.
C'est
comme ça en Catholand : depuis toujours à coups de prières,
de promesses mielleuses, de sourires ambigus, de propositions
sournoises, de conseils tortueux, on circonvient (à défaut de
circoncire) les jeunes, les vieux et même, les morts... On submerge
la société entière d'une bave divine venue de nulle part... On lui
colle une fausse bave en quelque sorte. C'est gluant !
Mais
la résistance s'organise : Halte
aux terroristes catholistes. En fait, les femmes de Bologne ( et
sans doute est-ce le cas de bien des femmes dans le reste de la
Catholie) en ont marre de ces manœuvres tendancieuses de grenouilles
de bénitier et de vieux cagots et elles commencent à se rebiffer.
Il est bon que cela se sache !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire