lundi 17 février 2014

ABOLITION DU CONCORDAT

ABOLITION DU CONCORDAT



Version française des Dernières Nouvelles de l'UAAR – Union des Athées, Agnostiques et Rationalistes. (17 février 2014) :
Texte italien : http://www.uaar.it/news/2014/02/16/aboliamo-concordato-uaar-consegna-firme-raccolte/



Précepte :

Italiens, encore un effort pour devenir laïques !





Mardi 18 février, à 10,30, l'Uaar remettra au Parlement plus de 20.000 signatures rassemblées par une pétition en ligne sur Change.org pour demander aux députés et aux sénateurs l'abolition du Concordat avec le Saint-Siège.
La remise a lieu à une date significative : le 18 février est en effet le 30ième anniversaire de la révision du Concordat paraphé par le Premier Ministre Bettino Craxi et le cardinal Agostino Casaroli, Secrétaire d'État. (Pour rappel, le Concordat, ici révisé et relancé, fut passé entre le régime fasciste de Mussolini et le Vatican en 1929 ; précédant de quelques années, celui passé avec l'Allemagne nazie en 1933).
Malgré que notre pays soit un pays où la société soit toujours plus sécularisée et multireligieuse, demeure en vigueur le Concordat qui garantit à l'Église catholique, sur le plan législatif, une position de prééminence, en lui reconnaissant de vastes et exclusifs privilèges : de l'enseignement de sa doctrine dans les écoles de la République (avec des professeurs choisis par les évêques mais payés par tous les contribuables) à l'assistance spirituelle, du régime spécial pour le mariage religieux aux exemptions fiscales et douanières, jusqu'aux obligations, à charge de notre État, de garantir la sécurité dans les murs du Vatican.
« À lui seul, le coût direct et indirect du Concordat pèse sur les contribuables italiens pour environ trois milliards d'euro tous les ans, en plus du milliard résultant du seul Huit pour Mille », lit-on dans le texte de la pétition qui sera remise au Parlement : « Une dépense injustifiée, à plus forte raison durant une très grave crise économique. Il est maintenant temps d'intervenir et de dépasser une situation de violation manifeste des principes fondamentaux de notre République, que sont la liberté, la justice, l'égalité, la laïcité ».
Pour ces raisons, les signataires demandent : de dénoncer unilatéralement le Concordat; de remplacer les articles 7 et 8 de la Constitution par l'affirmation explicite du principe de laïcité de l'État ; d'approuver une loi générale sur la liberté de conscience qui dépasse la réglementation fasciste sur les « cultes admis » et qui reconnaisse aux croyants et aux mécréants des droits et des devoirs égaux.





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